La crise de débouchés du chevreau du printemps 2020 causée par la situation sanitaire liée au Covid-19 a révélé la grande fragilité de la filière chevreau, trop dépendante de l’export intra UE et marquée par une ultra-concentration des outils d’abattage et en moindre mesure d’engraissement.
Nous en avons payé les conséquences avec des campagnes de chevreau catastrophiques en ce qui concerne le prix du chevreau naissant. Les éleveurs laitiers n’ont jamais autant perdu, en ce qui concerne la valorisation du chevreau, que depuis le début de la crise Covid. Les chevreaux ont connu des baisses de prix allant jusqu’à 80%, et encore aujourd’hui en 2024 ils partent des fermes à 1 ou 2 €. Cela est bien loin de satisfaire les éleveurs ! Ce n’est clairement pas la direction que nous souhaitons prendre pour l’élevage caprin français pour des raisons économiques, éthiques et de raison d’être même de l’élevage. C’est aux éleveurs de trouver des alternatives pour préserver la valeur du chevreau.
Le chevreau a un marché et a une valeur et, pour la préserver, la FNEC a mis en œuvre une stratégie globale avec notamment, le développement de l’engraissement des chevreaux à la ferme pour réduire la dépendance aux ateliers d’engraissement, de moins en moins nombreux, et pour ramener de la valorisation dans l’élevage. Les travaux ont avancé et vous pouvez désormais vous référez à une plaquette de l’institut de l’élevage « Et si j’engraissais mes chevreaux à la ferme ? ».
La section caprine de la FRSEA Pays de la Loire souhaite continuer la promotion de l’engraissement des chevreaux à la ferme, pour les éleveurs qui le peuvent bien évidemment. Sur demande auprès de vos FDSEA, des visites en exploitation, chez des éleveurs qui engraissent leurs chevreaux, peuvent être organisées.
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