FDSEA et JA ont organisé jeudi 28 mars une section bovine en présences des Présidents de Bovineo, Ter Elevage, Elvea 49 et Elivia.
« L’objectif de cette rencontre est d’échanger sur la loi EGAlim et le plan de filière viande bovine entre producteurs et organisations de producteurs pour avancer ensemble dans la même direction avec l’objectif de rémunérer les producteurs » a introduit Pierre Marie Caillaud, Président de la section bovine FDSEA.
Plan de filière viande bovine : un enjeu stratégique
Les organisations adhérentes à l’interprofession bovine ont défini deux axes stratégiques pour la filière viande bovine : encourager la consommation en répondant aux attentes des consommateurs et rémunérer équitablement tous les maillons de la filière. « Des axes forts ont été définis dans ce plan de filière » rappelle Alain Denieulle, Vice-Président de la section bovine et Président d’Interbev Pays de la Loire. La définition d’un nouveau Label Rouge est en cours avec l’ambition qu’il représente 40% de l’offre viande bovine. La contractualisation sera obligatoire avec ce nouveau Label et elle devra prendre en compte les indicateurs coûts de production définis par l’interprofession. Indicateurs qui sont désormais validés (voir infographie). La revalorisation de la viande pour haché est également un enjeu stratégique car celle-ci représente désormais plus de la moitié de la viande consommée en France. C’est un secteur stratégique car seul segment de marché qui augmente en volume de consommation, segment qui cristallise la guerre des prix entre distributeurs, et segment qui concentre une part importante des importations pour la restauration hors domicile. « La non valorisation du haché déstabilise l’équilibre carcasse, c’est par une meilleure valorisation que l’on redonnera de la valeur à la carcasse » insiste Alain Denieulle.
Les organisations de producteurs en charge de la contractualisation
« Une vraie contractualisation avec volumes, prix et périodes de livraison reste anecdotique aujourd’hui, sur des volumes restreints et de plus en plus limités à une partie de la carcasse. Le marché carcasse et demi carcasses a fortement diminué au profit du piécé » rappelle Mickaël Bazantay, Président de Bovineo. « Nous sommes toujours à la recherche d’un maximum de contractualisation mais les distributeurs doivent s’engager au risque que les animaux restent dans les élevages » alerte Christophe Godet, Président de Ter Elevage.
Eleveurs et organisations de producteurs sont unanimes pour développer le Label Rouge adossé à une contractualisation prenant en compte les coûts de production, mais qu’en est-il des distributeurs ?
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