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Viande bovine : la filière a un mois pour rebondirDamien Boussiron (FDSEA49)
Le 12/05/2015 à 22:10 I
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Envoyer à un ami I Imprimer cet article Un ultimatum lancée par la FNB « Ce n'est pas le ministre qui décide des prix ! Face à cette crise que traversent les éleveurs, il nous faut un sursaut collectif ! » Stéphane Le Foll n'a pas mâché ses mots à la sortie de la réunion avec les acteurs de la filière de la viande bovine organisée en fin d'après-midi mardi 12 mai 2015. Il a donné un mois aux différentes familles de l'interprofession pour renouer le dialogue et apporter des solutions à la détresse des producteurs. « C'est à la filière de se prendre en charge » « Si nous ne sommes pas mieux structurés pour valoriser la viande française, nous ne réglerons pas le problème, a-t-il prévenu. On parle d'augmentation du nombre de réformes laitières et du recul de la consommation comme cause de la baisse des prix. Mais rien n'est clair. » Le ministre n'a pas pour autant désigné de « fautif » dans l'aval de la filière, soulignant même la faible rentabilité des entreprises d'abattage. « Il est difficile pour les entreprises de trouver un relai de croissance à la baisse de consommation dans l'Union européenne, a complété Dominique Langlois, le président d'Interbev. C'est à la filière de se prendre en charge. » Il reste à voir si elle y parviendra dans le délai donné par le ministre. « Un certain mépris à l'égard des producteurs » De son côté, la Fédération nationale bovine (FNB) n'a relevé qu'« un certain mépris à l'égard des producteurs, a dénoncé Jean-Pierre Fleury, son président. Chacun vit sa vie de son côté dans la filière. Personne ne veut changer sa façon de faire. Ce n'est pourtant pas un maillon qui a la solution, mais la filière. » Durant le mois à venir, le syndicat a prévu de lever le pied sur les actions syndicales. « Nous avons un ultimatum d'un mois, a prévenu Jean-Pierre Fleury. Il y a une série de travaux qui se dérouleront dans les quatre semaines à venir. Il y a moyen dans la filière de répercuter une hausse à la production. Il nous faut 60 centimes. Le ministre a nommé un médiateur par rapport à l'urgence des prix à la production. S'ils ne se redressent pas, nous aurons des faillites d'éleveurs. Nous n'avons pas eu de réponse aujourd'hui. Le compte à rebours a commencé. » Ecrire un commentaire |
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