Aucun accord n'a pu être trouvé avec l'entreprise pour le prix du deuxième trimestre.
L’Unell (Union National de Eleveurs Livreurs Lactalis) et le groupe Lactalis se sont rencontrés le 25 avril à Paris afin de solutionner le différend sur le prix du lait d’avril et déterminer les prix des mois de mai et juin. En raison d’un désaccord majeur sur la valorisation des produits de grande consommation (PGC) vendus en France, aucun accord n’a pu être trouvé avec l’entreprise pour le prix du deuxième trimestre.
L’Unell rappelle dans un communiqué « que le protocole d’accord du 4 janvier dernier instaurant la nouvelle formule de prix entre l’UNELL et Lactalis, détermine une valorisation des PGC France à 332 €/ 1000 L (équivalent 38-32). C’est sur cette base que doivent s’appliquer les résultats des négociations avec les enseignes de la grande distribution. Alors qu’il s’agit de prendre en compte les résultats positifs des négociations tarifaires 2018 sur les produits à marques (conclues le 1er mars), le groupe Lactalis remet en cause de façon significative la base de départ à 332 €/ 1000 L. Cela rend invisible la revalorisation des PGC France dans le prix du lait payé aux producteurs. La valorisation des PGC France représente 50% de la formule de prix. En raison de l’importance de ce paramètre, il est impensable pour l’UNELL de renégocier à la baisse le niveau de valorisation des PGC qui avait pourtant été acté par Lactalis en janvier. »
Dans un contexte de négociations sur les produits de marque distributeur, l’UNELL prévoit de rencontrer rapidement les décideurs des principales enseignes de la distribution. « Nous échangerons avec eux en toute transparence sur l’adéquation entre les hausses tarifaires obtenues par Lactalis et l’évolution du prix payé aux producteurs en 2018 » préviennent-ils.
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