Viande bovine : les indicateurs de référence en forte hausse

La méthode de calcul des prix de revient des gros bovins (vaches de réforme, génisses, jeunes bovins et broutards) fait l'objet d'un accord interprofessionnel à Interbev depuis mai 2019.  Elle s’appuie sur un échantillon constant de 118 fermes en bovins viande des Réseaux d’élevage INOSYS, naisseurs et naisseurs-engraisseurs de bovins de races charolaises et limousines, sur la période de référence 2014-2016. Ces résultats sont obtenus par la mise à jour des charges indicées à travers l’IPAMPA viande bovine (mensuellement), des charges supplétives à travers la valeur du SMIC (à chaque revalorisation), le taux du Livret A (à chaque revalorisation) et la valeur du fermage (annuellement), et, côté produit, par l’évolution moyenne des aides de la PAC (annuellement). 

La loi Egalim 2 permet désormais aux instituts techniques qui calculent ces indicateurs de référence de les diffuser de manière officielle. C’est dans ce cadre que Idele vient de publier la mise à jour pour le premier semestre 2022. Ce sont des indicateurs de référence qui servent de support dans la formule de détermination du prix écrite dans les contrats.

 

Malgré les niveaux de prix actuels, les écarts entre l’indicateur de référence et la cotation persistent (exemple de la vache race à viande R=, animal de référence, estimations FNB). La hausse des prix ne permet donc pas de couvrir les coûts de production. Il est donc essentiel de déployer la contractualisation rendue obligatoire, et de prendre en compte le coût de production et sa mise à jour semestrielle dans la formule de calcul du prix.