Vendredi 25 septembre, la FDSEA, accompagnée de responsables JA49, accueillait les parlementaires angevins sur l’exploitation d’Emmanuel Landeau à Miré. Un site pas choisi au hasard car le producteur de porcs a subi mi-août une intrusion sur son exploitation de militants anti-élevage avec des tags retrouvés sur ses bâtiments.
Le président de la FDSEA Emmanuel Lachaize a demandé aux députés que la loi soit plus sévère avec les personnes commettant ses actes : « il faut des amendes plus dissuasives sinon ils recommencent ».
RIP des villes Le débat a également porté sur le référendum d’initiative partagée (RIP) sur les animaux. Pour que celui-ci est lieu il faut 185 Parlementaires signataires. FDSEA et JA49 ont rappelé leur ferme intention que le compteur reste bloqué à 142 car « ce sont pour la grande majorité des élus des villes qui n’ont jamais mis les pieds dans un élevage » a précisé Christiane Lambert.
Emmanuel Lachaize a également rappelé que ce référendum demande notamment « l’arrêt de l’élevage intensif » et qu’il est soutenu par des chefs d'entreprise milliardaires, à l'instar de Xavier Niel, PDG de Free. Les deux syndicats s'interrogent sur la présence de ces personnalités qui "demandent l'arrêt de l'élevage et en même temps financent des starts-up qui prétendent réinventer la viande à partir de cellules et molécules".
Lire la suite dans l'Anjou Agricole du 2 ocotbre 2020
Pour accéder à
notre profil
Pour accéder à
notre profil