Sainte-Soline : la manif de la honte

La manif de la honte

Une fois encore, à Sainte-Soline ce week-end, les habituels marchands de peur écologistes, anticapitalistes et anti-tout, ont voulu imposer leur vision par la démagogie, la peur et une violence totalement inacceptable. Une fois encore, ils ont stigmatisé les agriculteurs qui respectent les cadres légaux, ils ont détruit et imposé un combat inacceptable à des forces de l’ordre dont on doit saluer le courage. A l’issue de ces affrontements, ma première pensée va aux agriculteurs qui localement ont subi ces violences. 

Aujourd’hui c’est la colère qui prédomine. Colère face à des « soi-disant » responsables syndicaux, associatifs, politiques, qui au nom de leur idéologie ne respectent plus aucun cadre, ni celui de l’autorité administrative qui avait interdit cette manifestation, ni celui de la justice, qui avait confirmé cette interdiction, ni celui du droit, qui protège la propriété privée. Sans même parler de l’action d’agriculteurs de la Confédération Paysanne qui détruisent les biens de leurs collègues… Une honte !

Colère face aux élus de la République présents ou qui soutiennent ce genre de mouvements. Ils ont perdu depuis longtemps tout sens des responsabilités. 

Colère face à l’inaction de nos gouvernants depuis des années. A l’image du nucléaire, réhabilité par le conflit ukrainien, une filière dont on comprend qu’elle méritait des investissements plutôt que des démantèlements. Faudra-t-il en passer par là pour l’agriculture ? Cela fait des années qu’à la FNSEA, nous nous battons pour que les décisions politiques cessent de surfer sur une opinion publique sensible aux peurs et peu réceptive aux discours scientifiques. 

Ma colère, et la colère de très nombreux agriculteurs, est grande. Elle donne aux responsables de la FNSEA le devoir de poursuivre notre mission de soutien aux agriculteurs qui entreprennent, s’adaptent, innovent ; le devoir de de défendre une vision de l’agriculture qui s’appuie sur la science, le pragmatisme, la croissance durable et le respect de tous les modèles ; et le devoir de conviction auprès de nos concitoyens de la justesse de nos combats en communiquant mieux et plus fort. 

Il convient de garder un état d’esprit combatif, et c’est le mien, face à la récurrence de ce type d’action. Il est indispensable de mettre en avant les valeurs d’un syndicalisme responsable que porte la FNSEA, qui est aujourd’hui plus que jamais, une fierté, mais aussi une nécessité.

Retrouver l'émission C à vous sur France 5 du 3 novembre avec l'intervention de Christiane Lambert sur ce dossier en cliquant ici.