Gel : la mission d’enquête en cours en Maine et Loire

Les gelées des quinze premiers jours d’avril ont impacté les exploitations fruitières, viticoles ainsi que les pépinières du département. Pour demander la reconnaissance calamités agricoles, la DDT doit s’appuyer sur une mission d’enquête afin de constater les dégâts et faire le lien avec le rapport météo sur la période. Ces visites de terrain ont démarré les 20 et 21 mai pour les fruits et la vigne et se poursuivront la semaine prochaine. Au total la DDT, accompagnés des représentants de la profession, va visiter une vingtaine d’exploitations pour visualiser les pertes de récolte.

Bien qu’il soit encore un peu tôt pour avoir une vision précise des dégâts, que ce soit en cerise, cassis, groseilles, kiwi, pommes, poires et vigne, l’impact du gel est indéniable. En viticulture, il faut chercher les futures grappes, 3 ou 4 par pied de vigne au lieu d’une douzaine en tant normal. En fruit, cerises et cassis ont été durement touchés, tout comme la pomme et la poire mais avec un effet variétal en fonction de la précocité de floraison. Les premières marques et déformations des fruits commencent à être visibles.

Prochaines étapes

Le Comité départemental d’expertise du 31 mai étudiera le bilan de cette enquête de terrain pour acter la demande de reconnaissance du département. Il se prononcera également sur les critères d’attribution de l’enveloppe d’urgence de 392 000 euros pour aider les exploitations les plus fragiles.