Gestion des risques, adaptation au changement climatique, sécurisation de l'accès à l'eau
Trois axes sont au programme du Varenne de l’eau, a indiqué le 19 mai à Agra Presse le syndicat Irrigants de France, précisant tenir une information non officielle. L’un porte sur la gestion des risques, avec un démarrage «fin mai ou début juin», selon le président Eric Frétillère.
Premier axe: «concrétiser les travaux sur les dispositifs assurantiels, de calamités agricoles», selon lui. La micro-irrigation a permis aux arboriculteurs et viticulteurs équipés de ne pas voir leur production détruite par le gel, souligne-t-il.
Un second axe concerne l’adaptation au changement climatique : quelles sont les pratiques de résilience, comment optimiser l’usage de l’eau.
Enfin, le Varenne de l’eau doit aussi se pencher sur la sécurisation de la ressource en eau: lever les blocages autour des projets de retenues, explorer des pistes comme la réutilisation des eaux usées traitées, la réinjection dans les nappes. Répondant présent à ce grand rendez-vous, Irrigants de France salue l’implication du ministre de l’Agriculture. Reste à lever un « flou » sur le rôle du ministère de la Transition écologique, auquel est rattaché le dossier de la gestion de l’eau, avance Eric Frétillère. La veille, durant le colloque du Caf sur la «souveraineté alimentaire», le Président de la République a exprimé son souhait que le Varenne de l'eau permettre de «définir une méthodologie beaucoup plus rapide et faire sortir en particulier tous ces petits projets en quelques mois, et pas en 18, 24 et quelque fois plus, 36 mois».
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