Communiqué du canton FDSEA St Georges/Loire suite à la création d'un collectif de riverains
Un article de presse relatant « les inquiétudes des riverains » d’un hangar agricole a une nouvelle fois fait les titres des journaux cette semaine. La raison ? un éleveur de vaches à viande, du secteur de Saint-Georges sur Loire, souhaite construire un bâtiment au milieu de ses prés, le tout recouvert de panneaux photovoltaïques. Rien d’extraordinaire et projet accepté sans problème par la mairie.
Et là c’est l’engrenage devenu classique : levée de boucliers des riverains et attaque du permis de construire devant le tribunal administratif de Nantes. Car tout ce beau monde craint « le bruit et les odeurs » et ne comprend pas que « l’on installe des bâtiments d’élevage dans les champs »…
Et oui les vaches vont aux prés et c’est plutôt bon signe car elles entretiennent les paysages qui font le charme de notre région. Et dans le cas présent l’exploitation est à 1000 lieux des élevages industriels souvent décriés avec un troupeau de vaches race Salers élevées à l’herbe.
Mais quelle agriculture veulent les gens, si on en veut encore d’ailleurs, dans nos campagnes ? L’agriculture n’est pas uniquement là pour faire jolie, c’est une activité économique à part entière qui doit rémunérer ses hommes. Et bien trop souvent l’élevage ne permet pas de dégager un revenu correct, les éleveurs cherchent donc de la valeur ajoutée en développant par exemple des énergies renouvelables sur leurs exploitations.
Le dernier congrès des Chambres d’agriculture des Pays de la Loire en a d’ailleurs fait son thème central, car oui l’élevage a de l’avenir dans notre région, nous en sommes convaincus, encore faut-il nous en donner les moyens.
Et que dire de la réaction des élus locaux qui parlent de « terres agricoles utilisées à des fins industriels ». Un temps d’échanges avec eux semble plus que jamais nécessaire. Cet exemple montre une nouvelle fois toute l’ambivalence de certains riverains qui ont une vision très nombriliste du développement agricole. Oui l’agriculture évolue, et dans le cas présent elle évolue en phase avec les aspirations sociétales.
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