Porc: Inaporc communiquera sa position sur l'arrêt de la castration début juillet

Comme attendu, l'interprofession porcine Inaporc «communiquera autour de [son] assemblée générale du 6 juillet» le résultat de ses réflexions sur l'arrêt de la castration à vif des porcelets, indique son directeur Didier Delzescaux à Agra Presse le 26 mai. Cette pratique sera interdite au 1er janvier 2022, et un groupe de travail au sein d'Inaporc a étudié les pistes aujourd'hui disponibles: arrêt pur et simple de la castration (porc mâle entier), poursuite de la castration avec anesthésie (locale ou générale) ou encore immunocastration (chimique). Après une série d'auditions, au printemps, des principales filières porcines européennes, ces travaux sont en voie de finalisation. «Nous attendons les résultats consolidés d'expérimentations sur l'anesthésie locale», précise M. Delzescaux. Pour son assemblée générale, Inaporc disposera d'éléments sur «la faisabilité technique, réglementaire et le coût de l'acte, mais pas sur l'équilibre économique de la carcasse». «Nous commençons à y voir clair», indique encore Didier Delzescaux, faisant état de «réticences» sur l'utilisation de l'isoflurane (anesthésie générale, privilégiée en Allemagne) et l'immunocastration.