Oeufs: le Snipo (industriels) veut une indexation des prix sur l'alimentation animale

Face à la flambée des prix de l'alimentation animale, «une revalorisation du prix d’achat des oeufs coquille et des ovoproduits (…) devient vitale», lancent les industriels du Snipo dans un communiqué le 25 mai. Des «tensions récentes sur le marché des matières premières garanties non OGM» sont venues accroître la hausse des céréales et oléoprotéagineux sur le marché mondial. Cette augmentation provoque un surcoût de production de «plus de 1 ct par oeuf, soit 20 centimes par kg d’oeuf entier liquide», affirme le Snipo. Réclamant la répercussion de ce surcoût, les industriels des œufs et ovoproduits ont été «entendus par les GMS, mais pas du tout pas par l'agroalimentaire et la restauration hors domicile», ses deux autres débouchés, déplorait le président du Snipo Loïc Coulombel, lors d'une conférence de presse du CNPO (interprofession) le 20 mai. Dans son communiqué, le Snipo réclame «une indexation du prix de vente des oeufs et des ovoproduits sur l’évolution du coût de l’alimentation des poules pondeuses». Comme les industriels, le CNPO demande que les œufs entrent dans le champ d'application de l'article 2 de la proposition de loi (PPL) Egalim 2, déposée par Grégory Besson-Moreau (LREM, Aube): cet article prévoit la sanctuarisation de la part agricole dans les négociations ainsi qu'une clause de révision automatique dans les contrats.