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Négociations commerciales: la profession agricole répond à Michel-Edouard LeclercAurélien Teneze
Le 03/09/2021 à 12:47 I
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Envoyer à un ami I Imprimer cet article C'est inacceptable que les agriculteurs soient les seuls à supporter les augmentations de charges. «C'est inacceptable que les agriculteurs soient les seuls à supporter les augmentations de charges», a lancé le secrétaire général de la FNSEA Jérôme Despey le 2 septembre, quelques jours après que Michel-Edouard Leclerc a dénoncé une «spéculation» sur les prix des matières premières (lire l'Agrafil daté du 30 août). «Les négociations commerciales qui commencent s'annoncent difficiles», a renchéri Christiane Lambert le même jour. Et la présidente de la FNSEA de citer l'exemple des volailles, dont le coût de production «au niveau de la filière» est en hausse de 12,5% sous l'effet de la flambée des céréales, des emballages (plastique, carton), des huiles et de l'énergie. «En face, les distributeurs répondent que ce ne sera pas plus de 2% [de hausse]», affirme-t-elle. Le 27 août, Michel-Edouard Leclerc avait promis sur BFMTV de «castagner les multinationales» et de «ne pas laisser passer les hausses spéculatives». «Non, monsieur Leclerc, la hausse des charges n'a rien d'une spéculation de la part des producteurs de lait», rétorque la FNPL (producteurs de lait, FNSEA) dans un communiqué le 1er septembre, évoquant une «flambée des prix des aliments, de l'énergie, des engrais et des services sans précédent depuis 2010». D'après l'association spécialisée, le coût de production (Ipampa) du lait de vache a augmenté 8,1% sur un an «quand le prix du lait n'a progressé que de 1,5%». Ecrire un commentaire |
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