Dans un communiqué du 25 septembre, Lactalis France annonçait la réduction des volumes de collecte d’excédents laitiers en France pour limiter l’exposition à la volatilité des marchés internationaux. La stratégie de réduction des volumes concerne 450 millions de litres de lait s’étendant de 2024 à 2030, ce qui représente près de 9% du volume total de l’entreprise.
Une première étape de l’ordre de 320 millions se met en œuvre depuis une semaine et s’articule autour de la réduction de la collecte dans les zones Est et Sud des Pays de la Loire à l’horizon 2026 (160 millions de litres de lait) et le non renouvellement d’un contrat avec une coopérative de l’Est à l’horizon 2030 (160 millions de litres). Une seconde étape est annoncée sur des volumes équivalents à 130 millions de litres mais sans plus d’information à ce stade.
124 producteurs au Sud de la Loire
Concernant la zone Ouest, la réduction de volumes se fait par des ruptures brutales de contrats avec les exploitations laitières. Cette décision signifie l’abandon de 80 millions de litres de lait pour environ 125 producteurs situés dans le Sud Maine et Loire, le Sud Loire Atlantique, la Vendée et les Deux-Sèvres. 94 producteurs de l’organisation de producteurs Sèvre et Loire sont concernés (voir la carte) : 37 exploitations en Sud Maine et Loire, 18 en Loire Atlantique, 15 en Deux Sèvres, et 23 en Vendée. Il y a probablement une 30 aine de producteurs supplémentaires concernés hors OP, en contrats individuels avec Lactalis dont quelques producteurs qui livraient du lait en agriculture biologique.
Plus d’informations dans l’Anjou agricole de vendredi 4 octobre.
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