Calamités agricoles : la procédure suit son cours

Une mission d’enquête s’est déplacée les 16 et 17 septembre afin de constater les dégâts liés à la sécheresse. Cette mission a pour objectif de fournir des arguments pour mener à bien la reconnaissance du Maine-et-Loire en calamités agricoles, et déposer un dossier en commission nationale d’ici fin 2019.

Cultures et prairies touchées : Le constat est partout le même : quasi absence de précipitations depuis juin et deux gros épisodes de canicule qui ont mis à mal les cultures de printemps et brûlé les prairies. En maïs les pertes sont estimées à 50 %.

Pour les prairies, la pousse de l’herbe est quasi inexistante depuis trois mois. Pas de regain, des prairies brulées, la plupart des éleveurs tapent déjà dans les stocks d’hiver pour nourrir les animaux. Une situation préoccupante également pour les luzernes qui ont permis une bonne première coupe mais presque rien depuis. La perte de volume de matière sèche estimée à au moins 50% dans les exploitations visitées. 

Plus d'infos dans l'Anjou Agricole du 20 septembre

Au Gaec Dichet à la Pommeraye, les pertes de rendement sur le maïs seront compensées par une augmentation de la surface en maïs suite à l’arrêt de production de céréales.

Chez Christian Cottenceau à Cholet, comme à l’Earl Marolleau à Valanjou, tous deux éleveurs ovins, les prairies n’ont permis qu’une seule coupe au printemps. Elles sont aujourd’hui complètement grillées, aucun regain ne sera disponible, et elles ne pourront pas pour certaines redémarrer.

En maïs semences, les coups de chaleur ont mis à mal la fécondation. Du jamais vu dans cette production

Le maïs ensilage manque de grain, il va falloir complémenter