Comme chaque mois, les FDSEA de l´Ouest publient un observatoire des prix réellement payés dans la région.
Les tendances d'échanges mondiaux se montrent contrastées avec une année 2014 qui a été globalement dynamique mais aussi des acheteurs, notamment chinois, qui ne reviennent que doucement sur le marché début 2015.
En Europe, tandis que la collecte continue de croître dans certaines zones comme le Royaume-Uni ou l'Europe de l'Est, les autres Etats membres freinent considérablement la production à l'approche de la fin de campagne. La collecte française ralentit également le rythme.
Côté cotations, les cours des produits industriels marquent une hausse spectaculaire depuis la mi-janvier, conséquence de la baisse de collecte en Europe et de perspectives de sécheresse en Nouvelle-Zélande. Les fondamentaux des marchés laitiers sont robustes pour les années à venir même si la volatilité importante ne permet pas de se projeter sur le court terme.
La FRSEA Ouest considère que les conditions sont réunies pour que les entreprises privées ou coopératives anticipent sur les marchés et fassent un retour sur le prix du lait dès le deuxième trimestre. Elles doivent tenir compte des 10 000 euros par exploitation qui manquent aux producteurs depuis 18 mois
Aujourd'hui, avec une reprise des cotations au niveau mondial et européen, un marché intérieur qui, quoi qu'on en dise, valorise le lait des producteurs français, les entreprises laitières ont la capacité d'anticiper sur le prix du lait. Elles doivent donner un véritable signe positif aux producteurs de lait pour les mois à venir.
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