La situation des éleveurs laitiers est intenable. Il manque 30 euros/1000 litres sur le prix du lait, rien que pour compenser le niveau des charges sur le premier semestre.
La situation des éleveurs laitiers est intenable. Il manque 30 euros/1000 litres sur le prix du lait, rien que pour compenser le niveau des charges sur le premier semestre. Comme si le problème de la baisse du prix du lait ne suffisait pas, la sécheresse risque de faire grimper le cours des céréales et renchérir le coût de l'alimentation. Face à ces difficultés, les éleveurs laitiers doivent être soutenus par l'aval de la filière et les pouvoirs publics.
La FNPL a demandé Ã chacun des acteurs de l'aval de la filière qu'elle a rencontré, d'actionner la clause de survie (ou clause de renégociation) telle que la loi le prévoit pour permettre aux producteurs de lait de « passer » cette crise.
La FNPL fait le constat que la filière laitière n'a pas répondu, à ce jour, à la grande détresse des producteurs de lait. Le prix du lait de juillet n'est pas revalorisé à la hauteur de ce qui est vital pour les éleveurs qui ne passeront pas l'été dans ces conditions. Déjà , trop de producteurs de lait sont à la limite du dépôt de bilan.
Alors que la liquidation de l'élevage laitier est en marche avec la complicité des transformateurs laitiers, de la grande distribution et des pouvoirs publics, la FNPL appelle à la mobilisation des éleveurs. La FNPL ne laissera pas la transformation et la grande distribution partir en vacances l'esprit tranquille ! L'aval de la filière peut d'ores-et-déjà annuler ses vacances !
Quant au ministre de l'Agriculture, la gravité de la situation de crise de l'élevage français exige des mesures d'urgence d'aide à la trésorerie et d'allégement des charges : prise en charge des cotisations MSA ainsi que des intérêts d'emprunts des prêts, avance de remboursement de la TVA, exonération de la TFNB (taxe foncière non bâtie) …
Au niveau européen, la situation de crise doit être reconnue et des mesures de gestion de marché efficaces et réactives enfin actées.
Les crises n'attendent pas les tergiversations ! Une prise de conscience collective s'impose. Il y a urgence.
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