La FNB demande aux producteurs de viande bovine une mobilisation de masse le jeudi 3 septembre à PARIS.
La situation de crise économique qu'affrontent les producteurs de viande bovine est d'une
intensité sans pareille, et atteint son paroxysme avec des trésoreries restées exsangues, et
l'absence à ce jour d'une réponse à la hauteur de la part des Pouvoirs publics. Dans de
nombreuses zones, la sécheresse s'ajoute au cortège des vicissitudes et difficultés,
entamant plus encore le moral des éleveurs.
Pour sortir de l'impasse, il y a urgence absolue à enclencher des mesures fortes. La FNB
demande aux producteurs de viande bovine une mobilisation de masse le jeudi 3 septembre
à PARIS, à l'appel de la manifestation organisée par la FNSEA et Jeunes Agriculteurs pour
la sauvegarde de nos secteurs en crise.
S'il est un point majeur entre tous, c'est la revalorisation des prix, levier déterminant pour un
redressement économique rapide. Ce constat a été acté par l'ensemble des acteurs,
Pouvoirs publics autant qu'opérateurs de l'aval de la filière. La reprise de la hausse de prix
est indispensable. Le gouvernement porte la responsabilité de veiller au respect des
engagements pris par l'accord du 17 juin.
Les éleveurs n'admettront pas que cet objectif soit remis en cause, et tout mouvement de
renversement de tendance vers une baisse des prix sera interprété comme une trahison et
un « signal de guerre ».
Concernant les mesures de désendettement des exploitations en prise à des difficultés
inextricables après plusieurs années de très bas revenus, les Pouvoirs publics doivent
passer « la surmultipliée ». Les tergiversations sont terminées. .Il faut prioritairement que le
FAC soit abondé de façon à couvrir les coûts d'une « année blanche » avec report d'annuité
en fin de tableau d'emprunts. Et Bruxelles doit aussi entendre (enfin !...) l'existence d'une
crise en secteur viande bovine.
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